Nouveauté
Roman, parcours de vie inspirant
Les silences de Rochecombe
2. Victor, dans les rêves du cœur
Martine a eu une merveilleuse surprise, un cadeau de Léonie.
Contre toute attente, ce cadeau lui vient de quelqu’un qu’elle n’a pas connu. Que va t-elle découvrir dans le parcours de vie inspirant de son grand-père ?
Que va-t-elle en faire ?
Quel va être sa réaction ?
La voilà partie sur les traces de cet aïeul qu’elle aime déjà. Que se cache-t-il au domaine de Rochecombe ?
Comment va-t-elle vivre son passage vers la vie de Victor ? Aura-t-elle, elle aussi, un parcours de vie inspirant ?
Le résumé de ce parcours de vie inspirant
Victor avait dû quitter sa fiancée pour partir.
Un soir de novembre 1917, alors que l’hiver a enseveli la campagne, il rentre chez lui, épuisé, à bout de force.
Quand il revient après des mois passés au front, c’est l’épouvante.
Que va-t-il faire de ses journées ? Ce que Martine va apprendre sera-t-il un parcours de vie inspirant, pour elle ?
Comment chacun va-t-il vivre le retour de celui qui a été au plus près et a traversé les épreuves de la guerre ?
Est-ce que ses parents et sa sœur auront leur mot à dire ?
Finira-t-il par oublier la détresse qui l’accable ?
Et l’amour, dans ces conditions ? L’Amour est-il encore possible ? Peut on avoir un chemin de vie merveilleux, qui pourrait servir d’exemple aux autres ?
L'histoire vraie de Victor, le héros de ce roman qui raconte un parcours de vie inspirant
Quand j’étais enfant, et que j’allais chez ma grand-mère paternelle, il manquait un grand-père. Alors forcément, petite, on se pose des questions, on se demande où est cet homme sur les genoux duquel on aimerait sauter.
Eh bien, j’ai su. Il était mort en 1952. Mais pas des suites de la guerre. Par contre, il avait été blessé en 1917 alors qu’il était au front. Bien sûr, dans mon cœur de fillette, je me sentais proche de lui, je l’aimais, je le chérissais au fond de moi. Aussi, plus tard, j’ai eu envie d’écrire son histoire, parce qu’elle n’était pas banale !
Il était revenu gravement marqué à jamais, comme tous ceux qui sont allés au front. Pour le restant de ses jours, comme beaucoup d’autres soldats. Ce qui l’avait toujours affligé, forcément.
Je me demande encore aujourd’hui s’il avait fini par accepter le sort, et même le dépasser. Je pense qu’il avait réussi à franchir bien des pas. Et qu’il a eu, finalement, le parcours de vie d’un soldat de la Grande guerre. Exemplaire.
Je ne sais aujourd’hui si le peu que j’ai appris le concernant m’a amenée vraiment sur la voie de ce roman. En tout cas, une chose est sûre, j’ai été sensible à ce qu’il a pu ressentir. Je me suis surtout demandée comment, malgré les blessures, il avait pu conquérir le cœur de ma grand-mère.
D’où le thème principal de cette page et du roman : comment suivre, après avoir subi la guerre, un parcours de vie exaltant ?
Comment savourer l’amour malgré les blessures ?
L'histoire d'un parcours de vie inspirant, un exemple
Il était jeune, dans la force de l’âge, dans la beauté du cœur, avec de l’amour pour la vie et, surtout pour sa fiancée.
Il est parti entier, subir les affronts, la terreur, le vacarme, la boue, les rats, et les offensives ennemies au moment de la Grande Guerre .
Aux yeux de celle qui l’aimait, il était beau, il était grand, il était fort, invincible.
Mais il est revenu blessé, pour toujours. Transformé à jamais, un autre homme.
Amputé des membres, mais aussi, amputé du cœur.
Comment sa fiancée va-t-elle réagir ?
Que va-t-elle décider pour le restant de sa vie ?
De quoi seront faites leurs prochaines rencontres ?
Rappelez-vous, Léonie a révélé à Martine l’existence de Victor. Comment réagit cette dernière en apprenant qui était ce grand-père qu’elle n’a pas connu ?
Comment vit-elle la découverte de cet aïeul qu’elle aime déjà tant, et dont elle sait maintenant les douleurs qu’il a endurées ?
Plongez dans ce roman sur le retour de la guerre, les blessures du cœur et celles du corps, l’enfermement, la détresse. Puis la quête vers autre chose.
La montée de la vie, le pas à franchir, l’acceptation, le retour du soldat blessé vers un destin meilleur.
Un extrait : une scène de ce roman, parcours de vie d'un soldat blessé
Le soldat blessé » avança comme il le put, comme il le faisait probablement depuis que l’hôpital militaire l’avait autorisé à quitter le lit. En cette seconde, chacun sut que, désormais, ce serait sa façon de se déplacer : avec un appui artificiel car, de pied gauche, il n’en avait plus. Son pantalon était coupé au bas de la cuisse et serré autour d’un bâton de bois qui descendait jusqu’au sol.
Déjà le fils approchait de la table. Sa mère ferma la porte et resta un instant derrière lui, le visage défait, les yeux horrifiés, la main devant la bouche. Sa tête brinquebalait de droite à gauche, ce qui ne pouvait échapper à son mari.
Lui était demeuré silencieux, tentant de ne rien laisser paraître. Puis il s’adressa à l’arrivant :
— Viens t’asseoir, fils. C’est l’heure de manger.
Il imaginait ce que serait dorénavant le parcours de vie à la ferme : insupportable, inhumaine. Comment accepter ce que le sort leur soumettait ?
— Eh bien, fille, ne reste pas là-bas plantée à ne rien faire ! Tu vois bien que ton frère est revenu, il doit avoir faim aussi. Mets-lui donc une assiette.
Joséphine obéit, pendant que Madeleine aidait l’arrivant à enlever son manteau. Elle poussa le banc et fit de la place pour une chaise ; quelques secondes plus tard, avec difficulté, le jeune homme s’asseyait face à son père.
Tous les quatre étaient silencieux. Victor, bien que sachant les préoccupations des autres, prenait plaisir à ce retour dans cette pièce où il avait grandi. Il appréciait de retrouver la table familiale, le feu dans la cheminée, l’odeur chaleureuse de la soupe, tout ce qui composait son nid douillet, tout ce qu’il n’avait pas eu au cours des longs mois passés au loin. Chacun s’affairait avec ses couverts.
*
Madeleine Mercier prit la parole :
— Nous allons aller nous coucher. Tu dois être fatigué, mon gars. Je vais te faire le lit dans la chambre de ta sœur. Toi, Joséphine, tu dormiras en haut. Vous allez échanger vos chambres, ce sera plus…
Ce dernier l’interrompit :
— Non, je peux monter l’escalier. Je garde ma chambre. Quand je suis parti, c’était là-haut, mon chez-moi. À mon retour, je veux que ce soit pareil ; je veux retrouver mon espace à moi, pas celui de quelqu’un d’autre.
— Je vais monter tes affaires, alors. »
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Les Silences de Rochecombe 2. Victor dans les rêves du cœur
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Ils ont lu Les Silences de Rochecombe - 2 Victor
« Émotions et guérisons
Un livre d’une profondeur incroyable sur les blessures, la reconstruction et l’aide qu’apporte le soutien d’une famille aimante.
Comment faire face à la banalité du quotidien après avoir vécu l’horreur ? Comment en tant que parent, ami, proche, aider celui qui souffre sans l’infantiliser ? Comment trouver la force en soi de se relever après avoir connu le pire ?
Voilà plusieurs parmi les nombreuses réponses que donne ce livre qui se dévore en un clin d’œil ?
Humour, amour, tendresse, persévérance seront au rendez-vous.
Et on retrouve avec plaisir Léonie,Martine, Sylvain tout en faisant connaissance avec de nouveaux personnages.
A lire et dévorer. » Aude R
« . » Febisa L
« Un remède contre les non-dits, qui peut permettre de mieux vivre.
Martine veut tout savoir sur son grand-père Victor et sur cette famille paternelle dont l’existence vient de lui être révélée grâce à son amie Léonie. Elle a peur, mais elle est décidée à faire le grand saut dans l’inconnu. Pour essayer de lever les non-dits, pour mieux vivre sa vie, tout simplement.
La résilience est de nouveau au cœur de ce nouvel opus des « Silences de Rochecombe », les signes du destin aussi. De nombreux thèmes sont évoqués au travers de personnages bien campés : le stress post-traumatique des blessés de la Grande Guerre et leur quête d’acceptation pour un retour à une vie apaisée, l’acceptation de leur propre corps mutilé, le poids du regard des autres, la douleur dans les familles et le dialogue renoué, la dignité et le besoin d’être utile malgré son handicap, la recherche de l’amour après 50 ans, le fait de juger sans savoir et le pouvoir des mots…
On suit les aventures de Martine et de Victor avec délectation et on a envie de les aider, on se rebelle avec eux et on comprend leur colère et d’où leur vient cette gnaque et ces belles valeurs morales. . » Béatrice G
Articles de presse à propos du tome 1 de cette série Les Silences de Rochecombe
La Dépêche D’Auvergne – Saint-Flour, 16 septembre 2022