Nouveauté
Roman, vivre après une relation toxique
Les silences de Rochecombe
4. Augustine
Rejetée, humiliée, trahie…
Augustine aurait pu tout abandonner.
Mais au lieu de sombrer, elle choisit de se relever.
Dans ce roman bouleversant, on suit le destin d’une femme résiliente qui, après avoir connu l’abandon et la solitude, après une relation toxique, trouve la force de se reconstruire et de tracer sa propre route, dans la France de l’entre-deux guerres.
Son histoire, à la fois intime et universelle, parle à toutes celles et ceux qui ont dû se battre pour exister, pour se sentir aimées, pour renaître.
👉 Découvre comment Augustine transforme sa blessure en force — et comment son courage peut, à son tour, t’inspirer.
Le résumé
Début du XXe siècle. Augustine, jeune femme rêveuse, croit trouver le grand amour dans les bras d’un homme charismatique et sûr de lui. Mais quand elle lui annonce qu’elle est enceinte, il disparaît.
Exilée par sa famille, seule face au jugement des autres, Augustine n’a d’autre choix que de partir pour reconstruire sa vie.
Là, au cœur des années 1920, elle affronte la pauvreté, la honte et la peur… avant de comprendre que la seule richesse qui vaille, c’est celle du cœur et du courage.
Entre trahison, exil et renaissance, Augustine raconte le destin d’une femme résiliente qui refuse de se définir par ses blessures, par la blessure infligée par un homme toxique.
À travers les épreuves, elle découvre la liberté d’être elle-même — et une force : est-ce la force d’aimer à nouveau ?
L'histoire d'Augustine, l'héroïne dans Les Silences de Rochecombe 4
Ce roman s’adresse à toutes celles qui ont connu l’abandon, la solitude ou la trahison. Augustine n’est pas seulement une histoire d’amour manqué : c’est une ode au courage, à la reconstruction et à la dignité.
Dans une époque où les femmes n’avaient que peu de droits, Augustine accepte ce que lui impose celui qui l’a trahie en lui promettant monts et merveilles. Elle s’en va et, plus tard, ose choisir sa voie.
Son parcours illustre parfaitement ce qu’est un destin de femme résiliente : une route semée d’embûches auprès d’un homme malsain, mais guidée ensuite par l’amour de sa une lumière intérieure.
Un roman sur la façon de gérer son existence, et de déchirer ses liens pour un homme toxique
Dans ce roman inspirant, Augustine incarne le destin de tant de femmes trahies qui ont cru à l’amour avant de découvrir la face sombre d’un homme toxique.
Amoureuse d’Anastase, un homme malsain et néfaste qui ne voyait en elle qu’un moyen de briller, elle devient la victime d’une relation toxique qui détruit peu à peu sa crédibilité et son estime d’elle-même.
Rejetée, humiliée, abandonnée, Augustine choisit pourtant de ne pas sombrer : elle décide de prendre en main sa destinée, de se libérer de l’emprise de cet homme méprisant et de reconstruire sa vie malgré la honte et la solitude.
Ce livre bouleversant retrace le parcours d’une femme courageuse, déterminée à transformer la trahison en force, et à prouver qu’aucune relation néfaste ne peut écraser pour toujours une âme libre.
Un extrait : la première scène de ce livre sur la gestion d'une relation toxique
Au printemps de 1918, Anastase Corbinte, qui était en permission, prenait un verre au bistrot, avec Ange Dallaire.
Sur la petite place où le Remontalou offrait sa chanson douce, Augustine Jondaire arrivait. Manifestement heureuse à l’idée de revoir son Victor, espérant que lui aussi avait été libéré quelques jours.
Peu de soldats pouvaient profiter de moments avec leur famille. Elle entra, cherchant du regard celui à qui elle était promise.
En même temps que la déception, dans sa poitrine débordant d’amour, s’immisçait quelque chose qui la tracassait un peu et qu’elle n’avait pas du tout envie de ressentir. Quelque chose de trop fort, qui grandissait au fur et à mesure que ses yeux tentaient de découvrir, dans l’atmosphère chaude et bruyante du petit café, le visage de celui qu’elle n’oublierait jamais. Une sorte d’appréhension bizarre, qui lui en disait long.
Elle devrait se faire une raison et attendre : ni Victor ni son ami Tonin n’étaient présents.
Soudain, assis à la table au fond de la pièce, près de celui que Victor détestait le plus, elle aperçut Anastase Corbinte. Elle avait peu fréquenté ces deux-là et leur groupe, avant la guerre.
Les yeux rivés vers elle, le fils Corbinte lui faisait signe de la main. Avant ce terrible conflit pour lequel tant d’hommes avaient dû s’absenter, elle avait compris qu’elle lui plaisait et elle avait été flattée de savoir qu’un des garçons les plus riches du pays éprouvait de la considération pour elle. C’est vrai qu’il était quand même très imbu de sa personne et qu’elle ne l’aimait pas beaucoup. Mais il avait été mobilisé en même temps que Victor. Peut-être lui donnerait-il des renseignements.
Elle finit par aller vers lui.
— Viens t’asseoir, Augustine. Tu es toute seule ?
— Oui.
— Tu cherchais quelqu’un ?
— Oui, je voulais savoir si Victor avait une permission, lui aussi.
Un rire s’échappa aussitôt de la bouche de Dallaire.
— Tais-toi.
L’autre s’exécuta et Corbinte reprit :
— Tu parles de qui ?
— Victor…
— Mercier ?
— Oui, et aussi Tonin Cassel.
Dallaire s’esclaffa encore une fois, moqueur.
— Je ne crois pas qu’ils viennent ! Pas aujourd’hui, en tout cas.
Toujours prêt à quelque malveillante plaisanterie, celui-là. Le meneur intervint :
— Je pense que Cassel n’a pas de permission. Sinon, il serait sans doute allé soutenir Mercier. Il est rentré, Mercier. Ils sont bien copains tous les deux…
— Oui, il est blessé, Mercier, paraît-il.
Augustine pâlit. Si Dallaire le disait, c’était sans doute vrai. Les gens qui fréquentaient un personnage aisé comme Anastase Corbinte ne pouvaient pas raconter ça à la légère.
Les garçons observaient attentivement la jeune fille : il était évident qu’elle avait reçu la nouvelle comme un coup de poignard en plein cœur. Les émotions étaient là, elle était sensible. Anastase Corbinte savait : c’était là qu’il fallait taper, là qu’il pourrait agir.
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Les Silences de Rochecombe 4. Augustine
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Ils ont lu Les Silences de Rochecombe - 4. Augustine
UN ROMAN POIGNANT, UN DESTIN TOUCHANT, A LIRE ABSOLUMENT !
J’ai refermé Augustine avec le cœur serré et une immense admiration pour cette héroïne. Dès les premières pages, on entre dans une histoire poignante, celle d’une femme trahie par un homme toxique, contrainte de fuir son village pour sauver ce qu’il lui reste : sa dignité.
Mais au-delà du drame, c’est surtout le parcours d’une renaissance. On suit Augustine dans ses doutes, ses luttes, ses espoirs, et on la voit peu à peu se reconstruire, jusqu’à devenir une femme libre et forte.
Le style est délicat : chaque phrase respire l’émotion, sans tomber dans le pathos. On se plonge dans l’époque des années 1920, on sent la dureté du regard des autres, mais aussi la beauté des petits instants qui redonnent goût à la vie.
Ce roman de destin m’a profondément touchée, parce qu’il parle à chacun de nous : à toutes celles et ceux qui ont connu une relation néfaste, une trahison, ou la nécessité de reprendre leur existence en main.
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FORT, ÉMOUVANT
Comme toujours, le plaisir de la lecture de ce quatrième tome de Monique Devez Vallienne entre présent et passé, d’une blessure profonde à la guérison, de la prison du passé à la libération.
Augustine est profondément attachante, elle nous montre que, peu importe les épreuves, il est possible de trouver une solution, des mains amies, pour se révéler à soi-même, pour peu qu’on se convainque qu’on en est capable.
Amitié, bienveillance, résilience sont les maîtres mots de ce roman à mettre entre toutes les mains. Aude R.